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Autrefois à Pen-ar-Menez Il y avait une princesse Qui dans sa tour pleurait sans cesse A cause de ses pikoù panez. Tous les jours la jolie princesse, Au lavoir de Pen-ar-Menez Baignait un visage en détresse Pour chasser ses pikoù panez. Les lavandières sur les quais Abandonnaient caisses et battoirs Pour contempler triste Princesse Et ses jolis pikoù panez Belle princesse d'Pen,ar-Menez Que t'a raconté ton miroir Pour que tu détrempes au lavoir Tes si jolis pikoù panez. Lavandières de Pen-ar-Menez Dès le matin j'ai du chagrin Jamais le prince de Pen-ar-Rhun N'aimera tous mes pikoù panez Belle princesse, tu t'es trompée, Vois venir sur son cheval bal Le noble prince de Pen-ar-Rhun qui trotte pour demander ta main. Le prince et sa jolie princesse Sont mariés a Pen-ar-Menez Ils ont des filles et des garçons Au minois piqueté de son Josette Conq

Dans le bois de la Brasserie Hou, Hou, c'est le loup Qui appelle ses petits Hou, Hou, c'est le loup ooooooo Et quand ils ont couru vers lui Le loup a assis ses petits Dans un tapis d'herbes roussies Sous la ch'minée de la Brasserie.
La louve est arrivée sans bruit Avec un panier de cassis Qu'à pas de loup elle a cueillis Dans un jardin près d'la Brasserie.
Sous les fougères le loup a pris La limonade de la Brasserie Et dans des verres grands comme des seaux Il a servi ses louveteaux.
Il a tiré d'un trou bien frais Un bock "Armor" *, un bock "Lambé" ' Les meilleures bières et de beaucoup D'la grande Brasserie de Kerinou.
Les babines rougies de cassis Le loup, la louve et les petits Laissaient les bulles s'envoler Vers la cheminée de la Brasserie.
Et quand le goûter fut fini On voyait s'avancer la nuit. Les petits se sont endormis Près des grands loups dé la Brasserie... ooooooo Dans le bois de la Brasserie Doux, doux, c'est le loup Qui câline ses petits Doux, doux, c'est le loup Josette Conq




Entre donc, visiteur ami... Voici la Brasserie qui revit ! De Kerinou et de Lambé Se dressent encore les cheminées...
Aux "bois de la Brass" le viaduc enjambe leger la vallée Et du petit train la fumée Salue la Brasserie de Lambé
Aux sources claires de Lambé On s'affaire dans les ateliers L'orge, le malt et le houblon Font un brevage bel et bon
Aux dehors piaffent les chevaux Il leur faudra coeur et haleine Pour livrer ces sombres bouteilles Aux blancs bouchons de porcelaine...
La Brasserie se souvient aussi Des heures noires de la guerres En ses entrailles sont des abris Qui naguère nous protegent
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Visiteur ami... La brasserie te remercie... Cette vielle dame de Laùbé Vivra longtemps dans nos pensées Josette Conq